Malamax

« Notre objectif, c’est que les enfants soient contents »

Le deuxième Malamax de l’année a pris fin jeudi dernier. Alors qu’il avait commencé sous une météo pluvieuse, il finit sous un soleil radieux et dans un feu d’artifice de sourires.

Yann Jacot, 21 ans, fait partie de l’équipe d’encadrement des jeunes. Il s’est occupé plus particulièrement d’un groupe ayant 8 à 9 ans durant toute la semaine. Un défi de tous les instants, à commencer par les petites tâches. « Certaines fois, il faut leur attacher les lacets. D’autres, il faut bien contrôler qu’ils n’oublient pas leur matériel. Mais c’est génial de pouvoir s’occuper des enfants. Ils sont contents d’être là. En les voyant, j’ai eu l’impression qu’ils étaient en train de vivre un rêve ».

Gagner contre les grands
Chaque jour, les huit groupes de jeunes représentant 106 enfants sont répartis entre les terrains de la Riveraine et celui de la Maladière. « Chaque terrain est divisé en quatre ateliers et un tournus est ensuite organisé », explique Yann Jacot, ancien joueur de la FGF des M13 jusqu’aux M18. Ses meilleurs souvenirs de la semaine ? «Le moment où les jeunes ont assisté à l’entraînement de la première équipe de Neuchâtel Xamax FCS. Ils courraient partout afin d’obtenir des autographes. Mais aussi le dernier jour, lorsque les plus jeunes ont gagné le concours contre des plus grands. Ils étaient plus concentrés et donc plus précis », remarque celui qui va commencer sa troisième année de bachelor en psychologie à l’université de Genève.

Infatigables
Le généreux soleil n’aura pas eu raison des ardeurs de la jeunesse malamaxienne. « Après le repas de midi, ils avaient une pause de 45 minutes. Certains restaient en tribune afin de papoter alors que d’autres jouaient sur le terrain en tirant des penaltys. Ils ont vraiment beaucoup d’énergie. C’était tout juste si on les voyait un peu fatigués en fin de journée », lance Yann Jacot qui insiste encore sur l’importance de bien gérer la chaleur. « Nous avons fait très attention au soleil. Les jeunes devaient tout le temps porter une casquette. Chacun avait sa gourde et nous la remplissions ensemble de manière périodique. Et puis nous avons aussi ouvert les jets d’eau par moment afin de rafraîchir tout le monde ».

Un concept qui roule
Le Malamax s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur, ce qui ravit Yann Jacot. « Notre objectif, c’est que les enfants soient contents lorsqu’ils rentrent ensuite à la maison«, précise-il. La prochaine édition du « Mala » n’est pas encore arrêtée, mais elle devrait se dérouler de façon similaire à celle de cette année, selon Frédéric Page, le directeur technique de la FGF. « Il est encore trop tôt pour se prononcer sur de probables nouveautés. Nous devons d’abord réaliser un feed-back des éditions de cette année. Et je dois aussi rencontrer nos précieux partenaires qui nous soutiennent sur l’événement ».