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Football et jeu vidéo à la Maladière

Plus de 200 personnes se sont rendues dans le stade des « rouge et noir » de vendredi à dimanche. Pour l’événement WeSPORT, organisé conjointement par le Centre des loisirs et le Conseil des Jeunes.

Deux univers pas si différents se sont réunis de vendredi à dimanche : celui du jeu vidéo et celui du football. WeSPORT a fait vivre l’espace Gilbert Facchinetti avec des tournois sur différents jeux. De nombreux jeunes se sont affrontés sur des titres comme FIFA, le fameux jeu de simulation de football. En contrebas, à quelques mètres de là, ce sont les M17 de la Fondation Gilbert Facchinetti qui affrontaient le Concordia Bâle samedi. Puis les M18 se sont mesurés au Locle. Le but de l’évènement ? S’interroger. Le jeu vidéo occupe aujourd’hui une place importante, d’où l’intérêt de réfléchir à sa pratique. « C’était un super bon esprit » raconte Michaël Frascotti, directeur du Centre des loisirs et membre de la Fondation Gilbert Facchinetti (FGF). « Les spectateurs du tournoi à l’intérieur allaient voir le match dehors et vice versa. Mélanger les jeux vidéo et un « vrai » sport, c’était sympa à vivre ».

 

Décloisonner

En tout, plus de 200 personnes ont fait le déplacement. Il y avait vendredi la conférence- débat « Le jeu vidéo : un sport à risques ? » mais aussi la présence de PsYkO17, un youtuber spécialisé dans FIFA.

Pour la FGF, cet évènement était l’occasion de briser la cloison qui sépare le football d’élite du reste. « Une partie des joueurs sont des amateurs de FIFA ou d’autre jeux » explique Michaël Frascotti. Affronter des adversaires venant d’ailleurs entraîne des discussions et des échanges intéressants. Que l’on soit fan de football ou non, que l’on estime que les jeux vidéo peuvent devenir une discipline sportive ou non, cet événement à la Maladière aura soulevé la question.

 

Comprendre les tendances actuelles

A l’heure où les jeux vidéo s’invitent à la télévision, Michaël Frascotti cherchait instaurer un dialogue entre les joueurs et les sceptiques. « Nous avons abordé la question des risques » confirme le directeur du Centre des loisirs, avant de préciser « Le tout est d’avoir une approche équilibrée envers les jeux vidéo ». Quant à une éventuelle menace des jeux vidéo sur les jeunes de la FGF, elle est pratiquement inexistante. « Ils s’entraînent cinq fois par semaine, se rendent à leurs matches, s’occupent de leur condition physique ou encore de leur alimentation… Ils sont loin de s’enfermer et de refuser toute activité pour jouer » affirme Michaël Frascotti.

Le sport électronique – ou esport – n’est pas encore considéré comme un sport à part entière. Mais comme pour toute activité, il faut équilibrer sa pratique. Le football l’a déjà compris, entre tactique et physique. Entre jeu et compétition.

 

Crédit photos: Fabrice Chapuis.

Et pour (re)voir l’événement, les reportages de la RTS et de RTN.