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Les grands frères du malamax

Le camp du malamax a pris fin vendredi. Deux joueurs des M18 de la Fondation Gilbert Facchinetti (FGF) étaient de la partie. Durant toute la semaine, ils ont accompagné les jeunes, que cela soit sur le terrain ou pour le service à midi.

« J’ai l’habitude de coacher des jeunes, j’ai moi-même des neveux avec qui je joue beaucoup au football », explique Adams Obova, 17 ans. Le Chaux-de-fonnier a passé toute sa première semaine de vacances de Pâques à distiller ses conseils aux malamaxiens. « Je leur ai appris à communiquer pendant un match. Par exemple, à dire à son coéquipier – t’es seul, ça vient ou encore démarque-toi – Ce sont de petits trucs, mais qui sont importants sur le terrain », note Adams Obova, milieu de terrain des M18.

David Perrinjaquet, également 17 ans et membre des M18 était aussi de la partie. « Le lundi, j’ai animé un exercice qu’ils ont vraiment bien aimé. Les jeunes devaient shooter au but sans savoir quand la balle arrivait. Je les distrayais en leur parlant par exemple. Mais ensuite, ils ont vite compris l’astuce », rigole le Loclois.

 

Motivés comme jamais

Tout au long de la semaine, les malamaxiens ont participé aux différents exercices, mêlant jeux et ateliers plus techniques. Une formule qui semble leur avoir plu. « Je retiendrai leur joie », confie David Perrinjaquet. « Souvent, les plus jeunes ont plus d’envie, plus d’énergie que les grands. D’un autre côté, ils sont aussi un peu dissipés. Mais tout ce qu’ils font, c’est à fond et cela fait vraiment plaisir », continue-t-il.

Adams Obova, son collègue de sélection, confirme ce ressenti. « Ils ont envie de tout faire, de toucher à tout. Les jeunes étaient contents d’être là, joyeux et impliqués. Le dernier jour (vendredi), ils ne voulaient pas croire que c’était fini ». Et pourtant, toute bonne chose à une fin.

 

Un mix gagnant

C’est Aurélien Mioch, l’entraîneur des M16 de la FGF qui a chapeauté le malamax. « Nous avons la volonté de mélanger les entraîneurs adultes de la Fondation avec deux ou trois joueurs de nos sélections. Ce mix donne de la fraîcheur, c’est un élément sympa pour les jeunes ». À l’heure du bilan, le Lyonnais se dit très satisfait. « Cela s’est passé merveilleusement bien. Autant d’un point de vue footballistique, que social. Et nous avons aussi eu le temps avec nous. En plus, les infrastructures de la Maladière sont un réel atout. Tout est sur place avec les vestiaires, les terrains et la cantine ».

Ce qu’Aurélien Mioch retiendra de ce premier malamax de l’année ? « Le plus agréable, c’est de voir que les enfants arrivent le matin avec le sourire et n’attendent que le moment de commencer ». Pour débuter le prochain malamax, il faudra toutefois encore un peu patienter. Le rendez-vous est pris au 2 juillet.