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Dans l’ombre, un travail clef pour la FGF

Près de 165 jeunes footballeurs, 25 personnes en postes à divers degrés, des infrastructures sportives sur quatre sites, quelques 250 matchs par saison, des événements à organiser. La Fondation Gilbert Facchinetti (FGF) foisonne de vie et sans une équipe à l’administration, rien de ce tout cela ne serait possible.

 

« Un travail passionnant »

Nastassja von Gunten, 24 ans, et Damien Grivel, 25 ans, sont les chevilles ouvrières de la Fondation. Au sein du secrétariat, ils partagent les mêmes locaux que les secrétaires du club de Neuchâtel Xamax FCS ainsi que ceux de l’association neuchâteloise de football (ANF). Un endroit clef au sein de la Maladière qui respire le labeur. Des classeurs, des cartons, des dossiers mélangés aux maillots de foot et aux articles de supporters, le travail demande énormément de flexibilité. « Ce qui me motive vraiment c’est que je me sens utile et que je trouve du sens dans ce que je fais », explique Nastassja von Gunten, habitante de Pieterlen et ancienne Neuvevilloise. « Avant, j’étais secrétaire de direction dans l’industrie horlogère, mais je n’y trouvais pas les mêmes satisfactions qu’aujourd’hui. Pouvoir travailler pour les jeunes et manager des équipes de football, c’est un travail passionnant ».

 

Congé maternité

L’ancienne triple championne nationale de trampoline attend un heureux événement pour mai. Durant son congé maternité, c’est Damien Grivel qui la remplacera. Le Neuchâtelois assure en ce moment le travail administratif en duo avec la future maman. Ainsi, il sera totalement opérationnel lorsqu’il se retrouvera seul. « Je commence vraiment à être à l’aise dans les tâches », explique le diplômé de l’école de commerce de Neuchâtel. « Ce qui est génial, c’est que le travail est très varié. On passe de a à z dans ce que l’on fait et ce n’est jamais répétitif ».

 

Le malamax au top

L’ancien junior cadet de l’équipe suisse de volleyball apprécie tout particulièrement l’organisation des manifestations de la FGF. « J’adore l’événementiel. Les malamax sont vraiment intéressants à organiser ». La manifestation marque la Fondation de son emprunte. Véritable institution, les camps de football d’une semaine se tiennent au sein de la Maladière. Ils permettent aux jeunes passionnés (8 à 14 ans) de vivre une semaine en immersion, quasiment comme les pros de Neuchâtel Xamax. « C’est ce qui est le plus cool à organiser », s’émerveille Nastassja von Gunten, « mais aussi le plus intense et fatiguant. Au terme des deux malamax, nous sommes sur les genoux. Après, lorsque l’on voit les enfants, pleins d’étoiles dans les yeux, qui se rêvent professionnels, avec le maillot et tout ce qui va avec, c’est juste exceptionnel et cela fait oublier le reste ».

 

Un rôle clef

Une fine équipe d’administrateurs qui prend beaucoup de responsabilités dans le bon fonctionnement de la FGF. Un bus non réservé, un jeu de maillot oublié et c’est tout la machine qui se grippe. « Ils ont un rôle essentiel », remarque Frédéric Page, le directeur technique de la FGF. « Un simple document administratif oublié et les conséquences peuvent être immenses pour la Fondation ».

En cinq ans d’existence, le secrétariat de la FGF a fait du chemin. « Avant, nous étions en mode sauvetage. Maintenant, nous sommes dans la phase de pérennisation. Il s’agit d’apporter de nouvelles idées, de développer les événements. Le secrétariat a pris une toute autre dimension et nos administrateurs s’en sortent très bien », relève l’ancien footballeur professionnel de 38 ans.

Le prochain gros défi pour l’équipe du secrétariat, ce sera le premier camp malamax. Il se tiendra du 3 au 7 avril et promet déjà de nouvelles magnifiques expériences.