Les anciens de la FGF:

Sebastien Moulin

Sebastien Moulin a quitté fin juillet la FGF afin de rejoindre les rangs des M16 du FC Bâle. La vie du jeune homme de 15 ans a totalement changé – « Au début c’était très dur ». Il se livre dans cette interview.

Comment as tu pris la décision de continuer ton parcours au FC Bâle ?

« Depuis tout petit, j’aime le FC Bâle. Quand mes parents ont été approchés par le staff bâlois, j’ai tout de suite dit oui. Pour moi, c’est le meilleur club de Suisse. Et des opportunités comme celles-là, il faut les saisir. Il existe aussi plein d’avantages d’aller là-bas. Déjà de pouvoir apprendre une nouvelle langue. Mais aussi parce qu’ils disposent d’un très bon centre de formation. Et finalement également parce que cela me permet de concilier école et football dans de bonnes conditions ce qui m’aidera beaucoup pour la suite ».

Qu’est ce qui est différent entre la FGF et Bâle?

« J’ai joué pendant quatre ans à la FGF, des M12 au M15. À Bâle, les entraînements sont beaucoup plus intensifs et très longs. Il y a aussi énormément d’entraînements pour la condition physique. Et puis dans le centre, tout est à disposition des jeunes, salle de fitness et salle pour la condition physique ».

Comment s’est passée ton arrivée là-bas, et avec la langue, comment fais-tu ?

« Au début c’était très dur, parce que je ne parlais que quelques mots d’allemand et que j’étais seul. Ma famille est restée à Boudry. J’ai du également apprendre à gérer beaucoup de choses seul, qu’avant je faisais avec mes parents. Et le lycée est aussi tout en allemand. Mais j’ai été très bien intégré à la maison des jeunes du FC Bâle. Mon équipe m’a aussi très bien accueilli. Cela fait maintenant deux mois et demi que je suis là-bas. Maintenant tout va bien. Je peux avoir des discussions avec les autres sans trop de problèmes et chaque jour je progresse. Mais il faut vraiment vivre cette aventure pour se rendre compte de la difficulté que c’est de partir à cet âge de la maison, seul. En la quittant, je ne pensais pas que ce serait aussi dur que ce que c’est ».

Qu’est ce qui te manque le plus de Neuchâtel ?

« En partant de Boudry, je savais que je devrais faire de gros sacrifices en laissant ma famille et mes amis. Ce qui me manque le plus, ce sont les moments que je partageais avec mes parents et mon frère. Et les sorties avec mes amis proches, que je ne vois maintenant plus que de temps en temps ».

De quoi es-tu le plus content à Bâle ?

« De voir que je continue de progresser tous les jours, footbalistiquement et physiquement. Car avec tous les entraînements physiques que l’on fait, je vois une amélioration. Autres satisfactions également, je joue les matchs, je peux parler une deuxième langue et puis aussi ma bonne et rapide intégration dans mon équipe et dans mon école ».

Quel est ton plus grand souhait pour l’avenir ?

« Le fait d’être parti à Bâle, c’est déjà une partie de mon rêve. Je vais continuer à travailler dur pour poursuivre ma progression et atteindre un jour mon plus haut niveau ».

Tu as un joueur modèle et pourquoi ?

« Mon joueur préféré, c’est Neymar. Son style de jeu, son intelligence et surtout sa technique m’impressionnent beaucoup. Le soir dans mon lit, je regarde des vidéos de lui afin de m’en inspirer et d’essayer de le refaire le lendemain à l’entraînement ».