Les anciens de la FGF:

Loïc Jacot

Il a 18 ans ce samedi (07.10.199) et a déjà goûté aux saveurs de la Challenge Ligue par deux fois, c’était en septembre contre le FC Wil et le FC Aarau. Loïc Jacot-Guillarmod – de son nom complet – fait son bonhomme de chemin du côté de Neuchâtel Xamax FCS.

« Mon meilleur souvenir de ces rencontres, c’est la claquette que je réalise environ à la 25e minute de la partie contre le FC Wil. L’arrêt nous maintient à 0-0. Ensuite, l’équipe marque et nous gagnons finalement 1-0 pour mon premier match », raconte avec délice Loïc Jacot.
Deux parties de Challenge Ligue contre le FC Wil (1-0) et le FC Aarau (0-2) qui lui auront permis de gagner en expérience et de réaliser le fossé qui sépare un collectif M18 d’une équipe professionnelle. « Le pas entre les M18 et la Challenge Ligue est très difficile à réaliser. Mais si l’on s’entraîne dur et sérieusement, il n’est pas insurmontable. J’ai aussi bénéficié d’un groupe très soudé, autant dans la défaite, que dans la victoire. Ceci est important pour un jeune. Les défenseurs et toute l’équipe m’ont beaucoup soutenu ».

Quant à savoir si le jeune gardien qui fête ses 18 ans le 7 octobre jouera à nouveau cette saison, rien n’est certain. « Ce sera au coach de décider. Bien sûr, j’espère encore jouer et continuer à progresser ».

 

Souvenirs de parcours à la FGF

« J’ai suivi la formation pendant 7-8 ans à la FGF. J’y ai énormément fait d’erreurs et beaucoup appris. Dès les M13, Luca Ferro a été engagé comme entraîneur des gardiens. Nous deux, ça n’allait pas du tout, on ne s’entendait pas bien. Je pense qu’une fois ou deux, les dirigeants ont même dû hésiter à me virer. Mais maintenant, mes coéquipiers me disent qu’ils voient Luca Ferro comme s’il était mon deuxième père. Il me suit beaucoup et j’ai énormément appris grâce à lui ainsi qu’à mes coachs ».

Le numéro 99 xamaxien regarde son parcours au sein de la FGF avec recul et en retire quelques conseils à l’attention de ses cadets. « Il est difficile de faire jouer tous les gardiens au sein de la Fondation, car il y en a beaucoup. Certains ne jouent pas pendant 4-5 weekends de suite, mais ce n’est pas une si mauvaise chose. Personnellement, je faisais l’erreur de m’énerver si je devais rester seulement un match sur le banc, au lieu de me remettre en question. Mais ce n’est pas une punition d’être sur le banc, car les autres portiers méritent également de jouer. Il faut alors se remettre en question et c’est comme cela que l’on évolue et que l’on peut aller à un plus haut niveau. Mon conseil à celui qui ne joue pas, c’est de ne pas se braquer, de travailler plus dur et peut-être que la semaine d’après, alors il jouera ».

Un conseil emprunt de maturité. C’est justement ce samedi que Loïc Jacot fête sa majorité. Joyeux anniversaire à lui et plein de belles choses sur le terrain et également à côté !