Le logiciel qui rassemble

La Fondation Gilbert Facchinetti (FGF) utilise depuis deux ans un logiciel de gestion de données.

La Fondation Gilbert Facchinetti (FGF) utilise depuis deux ans un logiciel de gestion de données. Statistiques des joueurs, calendrier des matchs, plans d’entraînements : les possibilités de l’outil sont énormes. Easy2Coach – c’est le nom du logiciel – est aussi utilisé par de grands noms du football européen tels que le Borussia Mönchengladbach ou le TSG Hoffenheim.

Remplacer les feuilles excel
« Avant, nous fonctionnions avec des feuilles excel. Chaque entraîneur devait effectuer des modifications dessus. Bien souvent, les effectifs n’étaient pas à jour », explique Frédéric Page, le directeur technique de la FGF. Autre difficulté, arriver à connaître tous les joueurs et leur évolution alors que la FGF compte près de 165 juniors, au delà des frontières cantonales également. « En M16, par exemple, lorsque des joueurs du partenariat BEJUNE arrivent à la FGF, il faut que je les connaisse déjà. Le logiciel me permet donc de les suivre ».

Au même endroit, des données sur les joueurs – leurs statistiques, situation en sport-études, présence aux entraînements et blessures – côtoient d’autres informations sur les transferts ou sur des exercices techniques en vue de l’entraînement.

Le terrain reste roi
Un monde fait de chiffres qui ne remplace toutefois pas l’œil du spécialiste. « La vérité, elle est sur le terrain, pas dans la base de données », explique pour sa part Laurent Gasser, l’entraîneur des M18 de la FGF. Quant au danger de perdre le contact avec les joueurs, l’habitant de Les Callayes le balaye du revers de la main.« Le contact humain est l’élément central de mon travail avec les jeunes. Il y a toujours du dialogue, que cela soit après les entraînements ou les matchs ».

En fin de compte, le technicien emploie surtout le logiciel comme complément dans ses tâches. « Je l’utilise par exemple afin de profiler un joueur et penser à sa position sur le terrain. Dans la base de données, nous mettons les résultats aux tests de vitesse, d’endurance et de force. Il pourrait être intéressant de placer un joueur très endurant à un poste de numéro 6 ou 8 sur le terrain », donne en exemple Laurent Gasser.