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Confiance et sérénité : le travail de la commission sociale

La commission sociale de la Fondation Gilbert Facchinetti (FGF) est née durant la phase de reconstruction du mouvement junior de Neuchâtel Xamax, juste après l’amère faillite de l’équipe première, en 2012. En garde-fou, son rôle est de permettre aux joueurs en formation de s’épanouir pleinement à tous les niveaux. Et il n’est pas seulement question de football.

Michaël Frascotti est un des ses membres fondateur. Le directeur du centre de loisirs de Neuchâtel a porté son éclosion à bout de bras en 2012. « Cette commission doit nous permettre de rester fidèle aux buts que nous nous sommes fixés au sein de la Fondation. Pour distiller une formation de qualité, nous devons également accompagner le jeune dans les éléments périphériques au football», explique le Neuchâtelois qui mentionne notamment l’école ou la famille.

 

Ses devoirs à l’entraînement

Concrètement, il est déjà arrivé qu’un joueur se trouve dans une situation inextricable à l’orée d’examens. Les rater aurait signifié devoir quitter l’école. « Le jeune a alors converti son temps d’entraînement en temps d’étude dans nos bureaux. De la sorte, il a finalement passé son année. Il ne s’agit pas de coaching scolaire, mais d’accompagnement. La commission les aide à mieux aménager leur emploi du temps. Car pour la Fondation, l’école est plus importante que le football. En connaissant le nombre de joueurs qui deviennent professionnels, il ne serait pas responsable de vouloir tout miser sur un tel parcours », prévient Michaël Frascotti.

Michaël Frascotti

Trouver la sérénité

Miser tout, non, mais miser dans les meilleurs conditions, voilà le credo. « Afin qu’ils puissent exprimer pleinement leur talent, les joueurs doivent pouvoir se sentir libres et sereins, car tout peut avoir un impact sur leur éclosion », explique le diplômé de la Haute École Sociale en animation socio-culturelle. « Si un enfant vit des conflits à son domicile, il ne pourra pas espérer tirer le meilleur de lui-même avec cette réalité. Il faut donc d’assurer que ce soucis soit traité. Ce n’est pas forcément à nous de le faire. Il s’agit déjà de dégrossir les situations, puis d’accompagner vers des solutions ».

 

La dimension humaine

Un travail que réalise Michaël Frascotti de manière bénévole et avec passion. « Je n’ai jamais été capable de regarder un match de football sans y voir des êtres humains évoluer sur le terrain », se confie-il. « Je suis sensible à cela. Le football est une aventure humaine qui permet d’acquérir des valeurs, celles de l’intégration, du respect et de la solidarité dans la victoire, mais également dans la défaite ». Des valeurs que la Fondation dans son ensemble entend bien incarner.