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Xamax: 2307 jours – une chronique pour les fans

Vous l’aurez peut-être sous le sapin : le livre de Raphaèle Tschoumy retrace la reconstruction de Neuchâtel Xamax FCS. La Fondation Gilbert Facchinetti y a largement joué un rôle.

«Sans la Fondation, il n’y aurait pas eu de Xamax». Raphaèle Tschoumy ne cache pas l’importance du centre de formation des rouge et noir.  Dans son livre « Xamax: 2307 jours – Chronique d’un retour », publié cet automne par les éditions Alphil, la journaliste retrace le parcours de Xamax de la faillite au retour en Super League. Elle évoque notamment le rôle qu’ont joué les jeunes Neuchâtelois. L’équipe M21 est devenue la première équipe du club, et c’est bien elle qui a gravi les échelons.

Création de la Fondation

Février 2012, la FGF voit le jour avant même l’existence du nouveau club. L’étape est capitale. « Grâce à la création de la Fondation Gilbert Facchinetti, les jeunes joueurs de six à vingt et un ans peuvent finir les championnats en cours » écrit la journaliste. La structure du club est telle qu’une deuxième catastrophe au sein du club ne devrait pas impacter le secteur formation, devenu indépendant.

Développer ses propres talents signifie s’assurer une certaine pérennité. Dans un marché dans lequel les grands clubs espèrent vendre leurs joueurs, difficile de trouver des pépites au rabais. Les secteurs formation de chaque club permettent de continuer à faire rêver les jeunes. Ils évoluent saison après saison, avec la possibilité d’un jour disputer les matches avec l’équipe première. L’amour du maillot veut toujours dire quelque chose aujourd’hui.

En parcourant les pages de Xamax: 2307 Jours – Chronique d’un retour, le lecteur se rend bien compte de la cohérence du projet. La nouvelle structure est née pour durer, pour pousser les Neuchâtelois à s’améliorer et a refaire de Neuchâtel une capitale du football. Le partenariat BEJUNE, avec Bienne et le Jura contribue à inscrire les équipes des jeunes dans les équipes.

Pourquoi c’est si important ?

Raphaèle Tschoumy le montre très bien au fil de son récit : ce qui a permis la reconstruction du club est l’amour que lui porte ses supporters. Il y a ces jeunes footballeurs qui ont accepté d’augmenter la charge d’entraînement et de suivre le projet, le comité de passionnés qui a redoré le blason xamaxien, les anciennes gloires du club – Raphaël Nuzzolo qui est revenu malgré sa place en Super League, ou Frédéric Page qui avait accepté un «salaire symbolique» pour revenir, les fans qui se sont déplacés aux quatre coins de la Suisse.

La journaliste l’écrit : «L’atout supplémentaire pour Xamax, comme pour tout mouvement citoyen ou associatif, consiste à avoir utilisé la passion […]». Cette même passion transparait dans les pages du livre. L’auteur et journaliste se souvient de chaque tournant, et évoque les réactions du comité et des joueurs. Le lecteur comprend après sa lecture les nombreux défis auxquels le président a dû faire face. Pour tout amoureux de Neuchâtel Xamax FCS, le livre est une mine de savoir.