Cédric Zesiger ne perd pas de temps. Il y a seize mois, il jouait dans l’équipe des M18 de la Fondation Gilbert Facchinetti, puis il s’est imposé au sein de la défense de Neuchâtel Xamax FCS. Le mois dernier, il a rejoint Grasshopper, en Super League, où il vient de décrocher ses premières places de titulaire. L’occasion pour la FGF de lui demander comment se passait la découverte de Zürich et ce qu’il a emmené avec lui de ses années de formation.
Tu viens de jouer ton deuxième match d’affilée comme titulaire à Grasshopper, ce qui correspond aussi à une deuxième victoire de suite pour ton nouveau club. C’est quoi ton secret pour gagner ?
Il n’y a pas de secret ! Il faut toujours toute une équipe pour gagner un match. Deux ou trois joueurs ne suffisent pas. Moi, je fais partie de cette équipe et j’essaie d’apporter le plus de choses possibles pour aider l’équipe à obtenir un résultat positif.
Plus sérieusement, comment se passe ton intégration à Zürich ?
Vraiment bien ! J’ai été très bien accueilli. Et puis, le groupe, c’est une bande de potes, pareil qu’à Neuchâtel. Mon intégration a été plus facile grâce à eux.
Par quoi es-tu le plus surpris ? Qu’est-ce qui change par rapport à la vie à Neuchâtel ?
Je dirais simplement le mot « grand ». Ici, tout est un peu plus grand. Il y a aussi plus de gens autour de l’équipe. Mais je m’y attendais, je n’ai pas été surpris.
En seize mois, tu es passé des M18 de la Fondation Gilbert Facchinetti à l’un des meilleurs clubs de Suisse. Que retiens-tu de cette progression ?
Qu’il ne faut jamais arrêter de travailler, car tout est possible dans le football. Un jour, tu peux être au top et le lendemain tout en bas. Il ne faut jamais rien lâcher, même s’il y a des moments très durs.
Quel est le conseil que l’on t’a donné à la Fondation et que tu gardes toujours en tête ?
Justement, de ne jamais arrêter de travailler ! Je n’ai pas gagné tous mes matchs dans ma carrière. C’est impossible de tout gagner. Mais on apprend toujours des défaites, il faut donc toujours chercher le positif. Surtout à la Fondation: nous ne sommes jamais l’une des meilleures équipes, mais au bout d’un moment la situation tourne. On le voit très bien aujourd’hui, puisque trois « 1998 » sont passés en première équipe (Dilan, Pedro et moi) et que des plus jeunes suivent. Tout ça, ce n’est pas un hasard. C’est le résultat du travail que l’on réalise chaque jour à l’entraînement.
Et toi, que souhaites-tu dire à tous ceux qui rêvent de suivre tes pas ?
Tout ce que j’ai dit plus haut ! Je pense que c’est le plus important. Et je le répéterai toujours: il faut tout donner et s’investir pour progresser ! Et un jour, le travail paiera !